Numéro 2 - Février 2025 : Dans ce deuxième article de “Un lieu, un Griffon”,
nous vous emmenons découvrir la Maison de l’Estaque à Marseille.
Avec vue sur la baie de Marseille, perchée sur les pentes du quartier de l’Estaque, Maya et Bertrand ont ressuscité leur maison construite dans les années 50 à force de travail, de patience, de ténacité et de bon goût. Chaque intervention semble juste, humble, car parfaitement intégrée dans ce décor patrimonial marseillais si singulier. Bateaux, trains et avions rythment l’environnement, rappelant l’importance historique de la ville et donnant à ce quartier une atmosphère urbaine et post-industrielle unique.
Sans leur vision, ce lieu, jadis enfoui sous les détritus, gravats et constructions inachevées, n’aurait jamais pu devenir ce qu’il est aujourd’hui : un écrin de bien-être au cœur de la cité phocéenne, un havre de paix accueillant à la fois une famille et une biodiversité florissante. Le jardin, entre plantes d’agrément et potager, est baigné par l’ombre bienfaisante d’arbres fruitiers – amandier, citronnier, figuier, grenadier… – tandis que la toiture, transformée en terrasse panoramique, récupère l’eau de pluie pour irriguer les plantations et alimenter la piscine.
Un des aspects les plus remarquables de cette rénovation est l’intégration intelligente de l’existant. Les calades historiques du jardin ont été dégagées de sous une épaisse couche de béton, et des carreaux d’origine ont été préservés et réintégrés dans l’aménagement intérieur. Dans la récente véranda, qui accueille désormais le salon, se retrouvent les motifs en fer forgé inspirés de la gare ferroviaire de l’Estaque. La piscine, elle aussi, tire parti du passé : initialement un bassin abandonné rempli de gravats, son pourtour a été nivelé grâce aux matériaux récupérés sur place.
Un lieu où l’art s’invite naturellement
Avant même de franchir le seuil, l’Art s’exprime pleinement. Maya et Bertrand ont commandé une fresque à Martin Omar Privitera, artiste argentin installé à Marseille, qui apporte par son travail la couleur et l’énergie si caractéristiques du quartier. Plus loin, un tableau exposé dans une pièce est l’œuvre de Korsé, un artiste de passage qui avait peint, une nuit, un matelas abandonné devant la maison. Plutôt que de voir cette œuvre disparaître avec les encombrants, Bertrand l’a découpée et encadrée, avec l’accord de l’artiste – un geste qui illustre leur démarche : reconnaître et magnifier l’existant.
Un mobilier façonné à la main
Autre élément essentiel de cette maison : le mobilier, conçu par Bertrand lui-même lors de ses rares temps libres. Héritier d’une passion transmise par son père, il façonne ses propres meubles avec soin et précision. Son approche, inspirée par la grande Charlotte Perriand et sa collaboration avec Le Corbusier, allie la fonctionnalité à l’esthétique épurée, solide et intemporelle.
Des sanitaires qui trouvent naturellement leur place
Chaque élément de la maison est pensé pour durer, avec des matériaux solides et intemporels. L’hydrochasse Griffon s’est imposée comme une évidence : son design unique s’accorde à l’esprit de la maison, tandis que sa durabilité en fait un choix naturel pour une rénovation de ce type. Les toilettes L’Original sont restées en place depuis la première rénovation, preuve de leur qualité et de leur capacité à s’inscrire dans le temps. Pour les propriétaires, qui aiment régler et ajuster chaque détail avec précision, la gestion du débit d’eau est un atout précieux. Dans une région où l’eau est une ressource précieuse, leur choix ne relève pas uniquement de l’esthétique, mais aussi de la conscience environnementale. Griffon répond une nouvelle fois à cet enjeu majeur du pourtour méditerranéen.